Meziane Azaïche, directeur du Cabaret Sauvage a toujours eu à cœur de défendre les musiques d’ Afrique du Nord. C’est donc tout naturellement que l’idée de produire un cycle de concerts de musique raï lui est venue.
Le raï s’était un peu éteint depuis la disparition Cheikha Rimitti, et la disparition de Rachid Taha plus récemment. L’époque du raï festif qu’on trouvait partout à la télévision, à la radio et dans les fêtes était révolue. Mais le genre n’a pas complétement disparu pour autant et se réinvente aujourd’hui avec de nouveaux artistes.
Pour cette première date de « raï à gogo » le mercredi 8 mai, Méziane Azaïche a pris le parti de programmer El Besta, un nouveau groupe qui joue du raï à l’ancienne avec des instruments d’époque.
Les Héritières rendront hommage à la mère du raï moderne Cheikha Rimitt dans une création originale et le chanteur Houari Dauphin, très identifié dans le genre clôturera la soirée du 9 mai avec ses musiciens.
Vendredi 10 mai, Cheikha Rabia, descendante des Meddehates, apportera cette touche, ce parfum des années d’or du rai. Le Grand Bal Raï transformera le Cabaret Sauvage en un grand bal dansant pour faire la fête jusqu’au bout de la soirée.
« C’est une façon de dire que cette musique est toujours vivante » - Meziane Azaïche
.png)
